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 Anais Ground

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Anais Ground

Anais Ground


Nombre de messages : 61
Age : 30
Année : 1er annee
Loisirs : Le sport , les sorties , la magie
Date d'inscription : 01/02/2007

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MessageSujet: Anais Ground   Anais Ground Icon_minitimeJeu 1 Fév - 20:07

Nom : Ground
Prénom : Anais
Age : 11 ans
Année : 1er année

" Jamais personne ne pourra me comprendre... "
Ces mots raisonnaient dans la tête la jeune fille qui regardait dans le miroir le reflet pâle, dont les cheveux bruns venaient se glisser devant les doux yeux verts. Ces deux billes vertes dans lesquelles en regardant bien on pouvait voir des larmes lumineuses. Elle n’en pouvait plus, ces mots si anodins, mais pourtant emprunt de tant de malheur et tant de tristesse.

" JAMAIS PERSONNE NE POURRA ME COMPRENDRE... "
Cette voix dans sa tête jamais plus elle ne pourrait la supporter... Elle attrapa la statuette qui lui vint sous la main... Néfertiti... La colère qui avait été déclanchée par les paroles sourdes de la voix, se tarit après que la jeune fille en pleurs fut tombée à genoux.

" Jamais personne ne pourra me.... "
" ASSEZ ! "
S’en était trop, plus qu’elle ne pouvait le supporter la statuette se dirigea droit vers le miroir qu’elle fit éclater. Les éclats de verre tombèrent sur le sol et sur la belle pleurant toutes les larmes de son corps.

" Pourquoi m’as-tu fait ça ? POURQUOI ? "
Rien ne pouvait arriver de pire que ce qui avait un matin surpris la jeune fille assise par terre entrain de pleurer les bras et les jambes tailladées par les éclats de verre. Pourquoi elle ? Elle qui n’avait jamais rien demandé à personne. La vie était injuste, et elle en était la victime.

La justice... Qu’est ce que la justice ? Elle n’avait rien fait pour mériter un tel châtiment, ni elle ni personne d’autre. Pourquoi la vie s’entêtait elle contre elle ? A la veille de son onzième anniversaire, ce drame ne pouvait pas tomber plus mal. L’anniversaire... Dans un an il n’y aurait pas d’anniversaire pour elle... Elle ne se voyait pas vivre dans un tel chagrin, comment relever la tête après de tels affronts, comment pouvait-on dire qu’il y avait une justice ?

" Je suis désolée, mais jamais personne ne pourra me comprendre... "
La voix continuait sa reconstitution, bientôt, elle saurait ce que sa mère voulait lui dire. Cette mère qui lui avait pris sa vie sans état d’âme, cette mère qui ne se sentant pas comprise avait mis fin à ses jours. Le suicide était une chose répugnante, mais voir sa mère se suicider sans pouvoir rien faire n’était pas répugnant, ni même horrible, encore moins atroce, c’était insupportable... La peur, la colère et le chagrin étaient des sentiments amers, mais elle se souviendrait toujours de la tête heureuse de sa mère quand elle se sentit partir... Cet air de soulagement, d’épanouissement et de bonheur éternel... Elle n’avait pu détourner les yeux de la scène terrifiante, et elle en regrettait même son arrivée dans ce monde mais malheureusement pour elle, elle n’avait pas le courage de sa mère...

" Pardonne moi ma belle, je suis désolée, mais jamais personne ne pourra me comprendre... "
La scène se repassait sous ses yeux... Les yeux de sa mère se révulsant dans un ultime sourire, plein de joie alors que son visage à elle était couvert de larmes, la justice ne méritait pas de vivre, autant qu’elle, c’était de sa faute, elle avait dû faire des choses tellement mauvaises tellement répugnantes, qu’elle en avait donné l’envie à sa mère de se suicider, l’envie mais aussi la force et le courage. A présent c’était elle qui ne se sentait pas la force morale et physique de vivre sans cette mère, sans cette pure merveille de la nature, qui avait mis fin à ses jours pour quoi ? Pour se soulager d’un poids qui l’oppressait, qui lui rendait la vie insupportable et qui lui gâchait l’existence...

" Pardonne moi ma belle, je suis désolée, mais jamais personne ne pourra me comprendre pas même toi... "
Pourquoi ? Etait elle aussi égoïste ? Etait elle aussi individualiste ? Elle était la seule à comprendre sa mère, et sa mère était la seule à la comprendre ! Mais les meilleures personnes sont toujours les premières à partir...

« Anais... Viens me voir... »
« Papa... Je ne peux pas... Je n’y arriverai pas... Je ne sais pas si je pourrai vivre sans elle... »
« Chut... Ne pleure plus... C’est fini... »
« Non Papa, ce n’est pas fini au contraire ça ne fait que commencer... »
Père et fille restèrent silencieux un long moment. Anais, souffrait de toutes ses entailles que le verre avait causées, mais elle souffrait surtout intérieurement, son coeur était plus ouvert que n’importe laquelle des entailles.

Le lendemain.
« Chérie, il y a une lettre pour toi. »
« J’arrive... »
La jeune fille avait pleuré toute la nuit, et les cernes étaient aussi visibles que les multiples contusions et coupures dues à l’éclat du miroir.
Anais prit la lettre sur la table. Poudlard école de sorcellerie. Encore une blague de ses amis, qui d’ailleurs n’en étaient pas, aucun d’eux n’avait levé le petit doigt, ni même décroché leur téléphone pour prendre des nouvelles, elle les haïssait.

« Papa, c’est une école, qui se propose pour me prendre en pensionnat... »
« Ah... Tu veux y aller ? »
« Je ne sais pas... Ils m’ont envoyé la liste des fournitures... C’est Martine qui m’avait inscrite. »
« Ne l’appelle pas comme ça ! Appelle la Maman, comme toutes les petites filles de ton âge. »
« Toutes les petites filles de mon âge n’ont pas vu leur mère se suicider devant leurs yeux. »
« Bon. C’est décidé tu iras dans cette école. »
« En effet je crois qu’il est bon pour moi de me séparer de toi. Il n’y a que Martine, qui m’aimait ! » Le visage de son père qui avait toujours était très tendre devint dur et la main s’abattit violemment sur la joue d'Anais. Cet acte désespéré conforta la jeune fille dans son idée : Son père n’était pas apte à l’élever seul. Il fallait se séparer de lui et de son influence néfaste.

« Je vais faire mes courses. »
« Je viens avec toi. Je ne te pose pas la question Anais, je te dis que je viens avec toi. »
« Très bien, tu fourniras le porte feuille. »

A la porte un bruit se fit entendre.
« Je vais voir qui c’est. »
Anais se leva ouvrit et remercia le facteur d’avoir remit le colis aussi vite.
« Papa, le colis est arrivé, apparrement il contiendrait des affaires que Martine nous aurait laissé. »
« Ouvrons le alors... »
Avides de découvrir ce que la défunte leur avait laissé ils ouvrirent tout de même le carton avec un respect solennel. Un bout de bois, avec une étiquette : A toi ma chérie, je t’aime j’espère que tu feras bon usage de cette baguette qui m’a appartenu il y a douze ans.
Un paquet blanc était destiné à son père... A l’homme de ma vie, toi qui en ce monde vit, qu’un jour tu viennes me rejoindre...
La belle jeune fille pleurait, son père lui était dur et froid.
« Regarde Anais, il y a une boite pour toi. »
En effet la boite avec une rose gravée sur le couvercle était des plus belles, en bois de rosier... Elle l’ouvrit avec une délicatesse rare, et découvrit à l’intérieur une rose blanche dont les pétales étaient de nacre, une rose dont les pétales étaient en émeraude, une autre dont les pétales étaient de rubis, et une dont les pétales étaient en diamant noir.

Le surlendemain.

Le jour de l’enterrement était venu, mais Anais n’était pas aussi triste qu’elle l’aurait pensé, la seule chose qui l’attristait, c’était de devoir enterrer sa mère et non son père... C’était horrible à son âge de parler comme ça, même de le penser mais elle en voulait terriblement à son père qui ne l’aimait pas de devoir l’élever.
La cérémonie fut grandiose, la famille avait toujours eu énormément d’argent. Le tombeau familial était tout bonnement sublime, et le cercueil en bois d’if, était vraiment magnifique. Si la personne que l’on avait enterrée n’était pas aussi belle la cérémonie n’aurait pas été réussie.
C’en était presque comique d’ailleurs car les gens s’extasiaient de la beauté de la défunte, alors que d’autres parlaient de la couleur noire du tombeau... Tout cela faisait un tel chahut qu'Anais se leva prit le micro avec lequel le prêtre parlait.« SORTEZ TOUS ! ON NE VOUS A DONC JAMAIS APPRIS A RESPECTEZ LE CHAGRIN DES AUTRES ? »
La jeune fille dont la peau était habituellement de couleurs nacrées, était là rouge comme un rubis, et les yeux vert ressortaient telles deux émeraudes.

Jour du départ.
La jeune fille s’était levée à l’aube pour être prête. Toutes ses valises étaient faites, rien ne manquait elle en était certaine. Elle se mit devant le miroir remplaçant celui brisé, durant la nuit de la mort de la mère tant chérie, lors de ce funeste soir. Elle coiffa ses cheveux d’ébène, tapota un peu de fond de teint rose sur ses jeunes nacrées et contourna ses yeux d’un peu de maquillage noir. Le résultat était tout bonnement parfait, comme à son habitude la jeune fille n’avait pas eu besoin de changer beaucoup de ses traits physiques pour être parfaite.

Depuis la terrible soirée, Anais, était presque devenu muette, elle ne parlait que très peu, et faisait passer ses sentiments profond par des phrases courtes mais puissantes. Elle ne trouvait plus nécessaire de parler puisque personne ne pouvait plus la comprendre, sa mère seule détentrice de la clé des mots les plus tendres, les plus cruels, les plus longs, les plus courts. Cette mère qui avait volé le vie de son enfant en mettant fin aux jours de la sienne, cette mère qui avait abandonné sa fille unique aux mains d’un père hideux, qui tentait de battre sa fille à chaque mot de travers à chaque problème.

« Anais, je suis désolée que tu doives subir cette épreuve, j’ai moi même vu ma mère se suicider sous mes yeux, saches que tu n’y es pour rien. Pardonne moi ma belle, je suis désolée, mais jamais personne ne pourra me comprendre pas même toi, que j’ai porté, toi que j’aime, désolée, mais je dois m’en aller. »
« NOON ! MAMAN ! Ne pars pas ! Je t’en supplie NOOON ! »
Ces mots marquèrent une étape supplémentaire dans l’effondrement psychologique de la jeune Anais. Cette voix, résonnait dans sa tête, et ses membres se contractaient à chaque évocation des mots « mère », « maman » et « Martine ». Malheureusement pour la jeune fille les larmes coulèrent aussi abondamment que les semaines précédentes, et le maquillage coula, laissant sur ses joues des traces noires.

Elle ne prit pas la peine de se remaquiller, à quoi bon, elle pleurerait la mort de sa mère pendant son voyage en train.

Elle arriva, dans la gare, les yeux rougis par les larmes qu’elle avait versées tout au long du chemin. Elle n’aimait pas son père, mais le quittait en sachant ce qui était arrivé à sa mère, la mettait très mal à l’aise. Son caractère responsable reprenait le dessus le seul jour où elle devait faire preuve de détermination.

Elle se sentait coupable d’être heureuse, alors qu’elle allait partir pour une année de cours, et durant laquelle son père pouvait faire moult frasques.

Malgré toute sa maturité, trop précoce, et tout le malheur qui la submergeait, elle avait envie de sourire, en voyant le train rouge entrer en gare. Le rouge, le sang, couleur splendide, au même titre que le vert, le blanc et le noir, des couleurs, pleines de sens pour Anais, elle qui n’avait reçu en héritage de sa mère, qu’un quatuor de roses en pierres précieuses.

Le sourire se fixa aux lèvres de la jeune fille... Un sourire qui fut vite rabattu par une gifle de son père. Une gifle sanglante, une gifle pleine de violence et de haine. Une gifle comme elle avait maintenant l’habitude d’en prendre.

« Je t’interdis d’être heureuse. Suis-je clair ? »
« Oui Papa... »

Les premiers élèves entraient dans le train, Anais sentait venir le moment des au revoirs, le moment de la séparation, tant attendue, mais aussi le moment de douleur, de peur, et d’angoisse. Qu’allait faire son père pendant l’année scolaire ? Elle le saurait dans un an.

Son propre père, lui que sa merveilleuse mère avait aimé, lui qui frappait sa fille par désespoir de cause.

« Papa, dans un an, je te jure, que je me vengerai de tout ce que tu m’as fait depuis la mort de Maman. Tu regretteras tellement que tu seras prêt à me supplier. Je te défie de m’arrêter. »

Et pour la première fois depuis la mort de sa mère elle comprit pourquoi son père n’avait jamais battu sa mère, il avait peur de la sorcellerie. Son père ne fit pas un pas pour la rattraper, et la laissa partir comme un courant d’air chaud qui laisse une âme froide et dépourvue de sentiments.

Elle monta dans le train rouge, un rouge tellement pourpre qu’il lui fit penser au sang de sa mère se déversant sur le tapis blanc. Elle tenta de lutter contre cette pensée, mais elle n’était pas assez forte. Depuis qu’elle était arrivée sur le quai de gare, elle s’était repliée sur elle même, elle était forte et elle ne voulait pas que les autres la juge. C’était elle qui jugeait les gens et elle était la seule à en posséder le pouvoir.

Elle croisa un enfant de première année comme elle, du moins elle le supposait, qui la bouscula. Son regard vert se fit bien plus perçant et elle se retourna attrapa le col de la chemise du garçon. Elle tira la cravate d’un côté faisait pression sur la nuque, et elle partit sans prêter gares à l’état du garçon qui suffoquait. Elle n’était pas méchante, non, elle était bien pire. Elle détestait qu’on la touche sans en avoir le droit, ni même sans s’en rendre compte.

* Il n’a eu que ce qu’il méritait. Je me fiche de ce qu’il peut lui arriver, il n’y a qu’une chose c’est qu’il n’a pas intérêt à être dans la même maison que moi. *

Elle passa le trajet à se demander quelle maison pouvait l’accueillir. Serpentard, Gryffondor, Poufsouffle ou Serdaigle ? Elle n’avait qu’une seule idée en tête être chez les meilleurs. Pour sa mère la magie n’était qu’une affaire d’utilité quotidienne, pour Anais c’était bien plus que cela. C’était une façon de se faire respecter, et surtout d’amasser les titres et le pouvoir. Sa mère lui avait dit un jour qu’elle serait une fille bien en grandissant. Mais en y réfléchissant bien sa mère s’était toujours trompée quand elle avait voulu prédire l’avenir.
Le train s’arrêta sans qu’elle ne fût en robe de sorcier. Elle était vêtue d’une jupe noir courte, et d’un débardeur vert bleu. Elle enfila sa robe de sorcier faite sur mesure par sa mère quelques jours avant son suicide.

Elle fit comme tous les autres élèves de première année la traversée du lac. Elle qui se pensait complètement détachée du monde des vivants elle se sentit renaître en voyant sa « future maison ». C’était Poudlard, l’école de Sorcellerie, jamais elle n’aurait pensé qu’un tel bâtiment n’existe.

Le rêve se brisa un peu quand elle vit la tête de Minerva McGonagall. Elle les fit rentrer en rang d’oignon et elle commença la répartition après avoir cité quelques points du règlement. Ces points fondamentaux, Anais cherchait déjà un moyen de les contourner. Elle commençait à s’ennuyer ferme, l’ordre d’appel étant alphabétique, elle n’était pas prête de passer.
Quand elle bailla, Minerva McGonagall fit l’appel de Ground Anais. Retenant un dernier bâillement elle avança vers l’estrade, où on lui mit cette chose miteuse sur la tête qu’on appelait choixpeau et attendit le verdict .


Dernière édition par le Sam 3 Fév - 1:53, édité 4 fois
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Albus Dumbledore

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MessageSujet: Re: Anais Ground   Anais Ground Icon_minitimeSam 3 Fév - 12:50

Bienvenue, très jolie fiche^^. Tu peux remercier tes amies, mais, elles ne seront plus la quand tu joueras ton rôle dans le forum, alros tâche de provuer que tu sais le faire.

Jutse pour l'avatar, il ne correspond pas à une fille de 11 ans!

Bon jeu
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Le Choixpeau Magique

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MessageSujet: Re: Anais Ground   Anais Ground Icon_minitimeSam 3 Fév - 12:52

Hum...

.. Grande envie de vengance...

... Profonde haine...

... une grande sensibilité...

... mais très intelligente...

...
Serpentard !!
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MessageSujet: Re: Anais Ground   Anais Ground Icon_minitime

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